5 mars 2024 / Grossesse et accouchement
5 choses que j’aurais aimé savoir avant mon accouchement
Hello chère future maman ! Dans l’article du jour, je (Marie) voulais partager avec toi les choses que j’ai découvert le jour de mon accouchement. 5 choses que j’aurais bien aimé savoir AVANT d’accoucher. Et que je veux te communiquer, au cas où tu ne serais pas au courant, comme moi à l’époque. Mais avant de commencer, petit disclaimer : tous les accouchements sont différents. Et ce que je te dis là ne sera peut-être pas valable pour toi. Je ne peux que te conseiller de te renseigner à fond sur tous les aspects de l’accouchement ! L’objectif ? Que le jour J, tu sois en mesure de prendre des décisions alignées avec ta personnalité, tes valeurs et tes souhaits pour cette jolie naissance 😊
1) Mieux vaut attendre avant d’aller à la maternité
Au cours de ma première grossesse, je n’ai expérimenté aucune contraction. Je n’avais pas la moindre idée de ce que ça faisait; aucun élément de comparaison possible, donc. Alors quand j’ai eu mes premières contractions et qu’en plus, elles me semblaient vraiment rapprochées (sans être douloureuses par contre) … Je me suis dit que c’était peut-être ça, le travail. Et après quelques heures d’attente, nous avons décidé de nous rendre à la maternité avec mon mari. Alors que franchement, je n’avais aucune douleur. J’avais des ressentis inhabituels (vu que je ne connaissais pas les contractions). Mais vraiment RIEN qui justifiait d’aller à la maternité.
L’examen à la maternité a révélé que j’étais dilatée à 2 centimètres et les professionnels ont décidé de me garder. Résultat : on s’est retrouvés coincés à la maternité, à ne presque pas pouvoir sortir de notre chambre. J’avais des monitorings hyper réguliers qui limitaient beaucoup mes mouvements. Et le travail n’a fait que stagner, stagner, stagner.
Avec le recul, je pense que je n’étais qu’en pré-travail à ce moment-là et je n’avais donc aucune bonne raison d’être déjà à la maternité. Pour mon prochain accouchement, je sais que sauf problème inattendu ou perte des eaux, j’attendrai d’avoir des contractions vraiment intenses et « douloureuses » avant de me rendre à la maternité.
2) Percer la poche des eaux, ce n’est pas forcément la meilleure des idées
Vu que mon travail n’avançait pas des masses, la sage femme qui était de garde m’a proposé de me percer la poche des eaux. Je sais que c’est un sujet qui divise les sages femmes (certaines sont pour, d’autres contre). De mon côté, je n’y connaissais pas grand chose et j’avais envie (forcément) que le travail progresse donc j’ai dit ok.
Avec le recul et après m’être renseignée sur le sujet, c’est une décision que je regrette. Parce que je sais que le bébé est très bien dans la poche des eaux. Qu’il n’y a aucune urgence/nécessité à la percer (il y a même des bébés qui naissent avec, sans soucis). Et je sais aussi que cette intervention obstétricale inutile a été la première d’une longue série. Et que ça a, indirectement, mené à ma césarienne.
Donc pour bébé 2, ce sera NON MERCI pour la rupture de la poche des eaux par la sage femme !
3) La péridurale peut complètement stopper les contractions
En me renseignant à fond sur l’accouchement (et notamment sur le sujet de l’accouchement physiologique, que j’avais totalement laissé de côté pendant ma première grossesse), j’ai entendu parler de « cascade des interventions obstétricales ». Ce qui se cache derrière ce terme ? L’idée que plus on médicalise (sans raison valable) un accouchement, plus il y aura ensuite d’autres interventions médicales qui vont se rajouter à la liste.
Et bien je dois dire que c’est exactement ce qui s’est passé pendant mon accouchement ! La sage femme voulant me percer la poche des eaux, elle m’a proposé que l’on pose la péridurale AVANT. Alors que je n’étais dilatée qu’à 3 centimètres et que je n’avais toujours aucune vraie douleur.
A l’époque, je n’avais pas du tout envie d’accoucher sans péridurale (en toute honnêteté, je trouvais même que c’était une décision un peu farfelue, de choisir délibéremment d’avoir mal pendant son accouchement). Je savais juste que la péridurale pouvait un peu ralentir le travail donc je voulais attendre le plus possible avant de me la faire poser.
Alors pourquoi est-ce que j’ai dit oui, dilatée à 3cm ? Franchement, je n’en ai aucune idée. Un moment de démence passagère sans doute 🤣. J’ai donc eu ma péridurale. Rien à dire sur l’intervention en elle-même, je n’ai presque rien senti, RAS de ce côté là. Et puis au moment de me percer la poche des eaux, impossible. Pourquoi ? Parce que je n’avais plus AUCUNE contraction. Rien de rien de rien. La péridurale a TOUT coupé (et ça, j’avoue que je ne pensais pas que c’était possible. Mais en vrai si, c’est même assez courant). Résultat : nouvelle intervention médicale, avec des injections d’ocytocyne de synthèse, destinées à provoquer des contractions artificielles. Et tout est parti en cacahuètes après ça (eh coucou le bloc opératoire et la petite césarienne en urgence).
4) Après l’accouchement, on peut avoir très très très froid
Un de mes pires souvenirs de l’accouchement, c’est cette affreuse sensation d’être coincée dans une chambre froide réglée à -20°. Alors que j’étais blottie sous une couverture chauffante. J’avais vraiment super froid et c’était assez violent; j’en claquais des dents, tellement je me sentais frigorifiée (alors que je ne suis pas du tout frileuse, de base).
Après coup, j’ai appris que c’était assez normal, fréquent et que c’était dû à l’énorme chute d’hormones (et notamment d’adrénaline) qui survient juste après l’accouchement. Et puis c’est aussi un effet secondaire possible des produits anesthésiants.
Alors je te le concède, le savoir n’apporte pas grand chose (parce qu’on ne peut rien y faire, concrètement. Et ca ne concerne pas toutes les femmes, certaines ont plutôt super chaud après la naissance de leur bébé). Mais au moins, si ça t’arrive, tu ne seras pas hyper surprise et inquiète, comme je l’ai été face à mes claquements de dents intempestifs.
5) Le bébé peut rapidement évacuer le méconium après la naissance
Le méconium, tu sais ce que c’est ? En gros, il s’agit des premières selles que ton bébé va évacuer après sa naissance. Ses selles ont une couleur très foncée, presque noires et sont hyper collantes (pas simples à nettoyer, honnêtement). Après la naissance de notre fils (qui a été légèrement chaotique, comme tu auras pu le comprendre), j’avoue qu’on était un peu à la ramasse avec mon mari. En plus, on n’y connaissait rien en bébé à ce moment-là. Donc bêtement, ça ne nous ait pas venu à l’esprit de changer la couche de notre cher et tendre, à la recherche d’une éventuelle production de méconium.
Résultat, on s’est sentis bien bêtes quand une auxiliaire de puériculture est passée nous voir, a changé la couche du petit et l’a découverte remplie d’une généreuse quantité de méconium. Donc toute cette petite anecdote pour te prévenir que non, contrairement à ce que je pensais naïvement à l’époque, le bébé ne commence pas à évacuer le méconium un ou deux jours après sa naissance. Mais possiblement quelques heures après sa venue au monde.
Voilà donc, chère future maman, les 5 choses que j’ai découvertes pendant ou juste après mon accouchement et que j’aurais bien aimé savoir AVANT de les vivre. Si je te raconte tout ça, ce n’est pas pour t’inquiéter, avec mon accouchement qui n’a pas du tout été la plus belle expérience de ma vie. Tous les accouchements sont différents. Et j’espère sincèrement que le tien sera plus paisible que le mien ! En attendant, pour que tu sois parée à toute éventualité, je te recommande :
- de te renseigner (voire de te préparer) pour un accouchement sans péridurale
- de connaître les différentes interventions médicales possibles, leurs avantages, leurs inconvénients
- de briefer le co-parent (ou la personne qui t’accompagnera le jour J) pour qu’il te soutienne et qu’il soit capable de dire non pour toi, quand tu es un peu vulnérable et influençable